mercredi 17 février 2010

La violence


Vous l'avez tous lus dans les médias, nous parlons sans cesse de la violence. Mais qu est ce que la violence dans l'absolu. Qu est ce qui peut mener des êtres humains à s en vouloir à mort.

Qu est ce qui nous pousse parfois, à être agressif envers les autres, à porter atteinte à l'intégrité physique d'un autre.

Pour connaitre un peu ce que représente un combat, la violence est significatif d'un mot d'ordre : Communication.

Vous allez me dire mais quel est le rapport entre un gars violent et la communication. De mon point de vu, j'ai pu observer que nous avions deux types de communication, l'une verbale et l'autre comportementale.

Le mot est mis en avant dans notre société, pour apaiser les tensions, pour exprimer ce que nous pensons et ressentons.

Le corps lui exprime, en fusion avec le corps des idées parfois similaires parfois contradictoires aux mots.

La violence peut se faire par les mots, nous le savons tous et nous n'hésitons pas à "casser" des personnes avec des mots forts comme des flèches.

Quand les mots n'atteignent plus leur but : compréhension, expression, domination, peur... l'être humain agit dans une communication physique.

Cette dernière devenant une agression, comme un argument "coup de poing". Nous souhaitons mettre fin à cette "conversation" qui d'une facon ou d'une autre nous a porté atteinte, à l'égo, à l'intelligence ou autre.

Nous allons faire porter la faute de la violence aux hommes et femmes auteurs de ces actes. Mais il faudrait aussi comprendre pourquoi, le communication primitive et donc non verbale, devient la seule source de dialogue possible.

La violence atterrit dans le monde éducatif... alors que ce monde devrait enseigner à communiquer, à faire prendre conscience de la force du verbe, sur la force du poing ...

Luc Chatel, souhaite faire des états généraux de l'éducation/ violence ... certes.. mais pour cela il devra admettre que si l'éducation n'apporte pas les bons mots, alors les maux trouveront les corps...

J'espère que vous avez conscience au sein de notre petit groupe de l'impact de vos mots, que nous devons y faire attention, que nous devons les utiliser comme un levier pour aider, et soutenir, et ne point rabaisser.

Nous ne nous rendons pas forcement compte de la force du verbe, et la rancoeur, la colère que cela peut apporter à ceux qui le reçoive.

Prenons soin de nos mots.

Prenez soin de vous.

Hocine et Pank

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